Au niveau international
La convention de Nairobi oeuvre pour la protection, la gestion et la valorisation de l'environnement marin et côtier de l'Afrique de l'est. Signée en 1985, révisée en 2010, 10 états en font partie dont la France – Réunion. Elle offre un cadre de coopération multilatérale dans les domaines des habitats et écosystèmes marins et côtiers dans la zone de l'océan Indien occidental et constitue une plate-forme régionale d'échanges scientifiques et de collaboration avec les ONG et le secteur privé et quelques possibilités de conclure des accords inter-états régionaux ou sous-régionaux relatifs à la protection du milieu marin, ou d'adopter des protocoles additionnels à la convention.
Au niveau national
Loi du 4 janvier 1986 relative à la protection, l'aménagement et la mise en valeur du littoral. Elle vise la préservation des équilibres du littoral, à travers 4 grands leviers : la maîtrise de l’urbanisme ; la protection stricte des espaces et des milieux naturels les plus caractéristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral ; l'élaboration de schémas de mise en valeur de la mer (SMVM) ; la création par l’Etat du Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres, pour mener une politique foncière de sauvegarde de l’espace littoral.
Livre Bleu portant stratégie nationale pour la mer et les océans, 2009 : Ce livre bleu présente la vision stratégique de la politique maritime que la France entend mettre en oeuvre et en définit les grandes lignes. Il consacre le choix d'une politique maritime intégrée et s'inscrit dans le développement de la politique maritime de l'Union européenne. Il réaffirme la place internationale de la France, présente sur les quatre océans.
La Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (SNGITC) : Elle vise à guider l’ensemble des acteurs du littoral vers une gestion plus durable pour une plus grande résilience de ces territoires face aux effets du changement climatique. Depuis lors, l’État prône un changement de paradigme : "Vivre avec la mer plutôt que contre elle" et opter pour des projets de territoires résilients s’appuyant notamment sur les services rendus par les écosystèmes.
Loi Climat et Résilience : Elle consacre la SNGITC et met en place des outils pour aider des collectivités territoriales à adapter leur action en matière d'urbanisme et d'aménagement au recul du trait de côte. Le texte facilite l’"articulation entre documents d’urbanisme et plans de prévention des risques naturels (PPRN) sur le recul du trait de côte".
La gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) : la compétence GEMAPI, confiée aux collectivités territoriales, intègre la gestion de tous les ouvrages naturels ou artificiels de défense contre la mer destinés à sauvegarder les territoires des effets des submersions marines ou des reculs du trait de côte.
Stratégie Nationale pour la Mer et le Littoral (SNML) : La Stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML) donne un cadre stratégique de référence pour les politiques publiques concernant la mer et le littoral en Métropole et en Outre-mer. Adoptée en février 2017 (Décret 2017-222), elle s’inscrit dans une volonté de gestion intégrée. Elle souligne la nécessité de protéger la biodiversité et la ressource, tout en développant une activité économique maritime durable.
Au niveau Départemental et régional :
Domaine public maritime : Comme dans les autres DOM, le DPM est délimité à La Réunion par la bande des 50 pas géométriques. Appartenant au domaine public, cette bande littorale est en principe inaliénable et imprescriptible.
Chapitre individualisé du SAR valant SMVM, approuvé par décret le 2011 : Aux 4 objectifs du SAR s’ajoutent trois objectifs spécifiques du SMVM pour répondre au mieux aux problématiques environnementales littorales dans le plus strict respect de la Loi Littoral, afin de développer les conditions d'un développement équilibré de cet espace.
Conservatoire du Littoral : Établissement public de l’État créé en 1975, il mène une politique foncière visant à la protection définitive des espaces naturels et des paysages sur les rivages maritimes et lacustres. Il acquiert des terrains fragiles ou menacés à l'amiable, par préemption, ou exceptionnellement à la suite d’opérations d’expropriation. Des biens peuvent également lui être donnés ou légués. Au 1er septembre 2012, le Conservatoire du littoral assurait la protection de 152 000 hectares, représentant 1 500 km de rivages soit plus de 12 % du linéaire côtier (métropole et outre-mer).
GIP Réserve Marine et son plan de gestion : La création de la réserve en 2007 permet de répondre aux pressions exercées sur le littoral ouest.
Conseil maritime Sud Océan indien, installé en septembre 2010.
Livre Bleu de la Mer sud océan indien, Préfecture Réunion, 2011.
PPRL : Le Plan de Prévention des Risques Littoraux est un outil de gestion des risques naturels qui cartographie les risques de submersion marine et qui réglemente l'urbanisation dans les zones exposées.
Document Stratégique de Bassin Maritime (DSBM) Sud Océan Indien.